Recommandation N°19. Renforcement du droit forestier au niveau national, regional et international

Páginas110-111

Page 110

La Réunion:

Consciente que les forêts, dans la richesse de leur diversité, matérialisent des processus écologiques indispensables à l’entretien de toutes les formes de vie;

Alarmée par la poursuite, à un rythme élevé, de la régression et de la dégradation de la couverture forestière mondiale, en dépit de l’expansion notable des reboisements; Convaincue que la capacité des forêts de satisfaire les besoins globaux de l’humanité ne peut être maintenue à long terme que par une gestion durable et équitable de leurs ressources, dans l’intérêt des générations présentes et futures, des points de vue écologique, économique, social, culturel et spirituel;

Se félicitant des avancées significatives du droit forestier au niveau national, réalisées à travers de multiples réformes législatives conduites par de nombreux Etats, et convaincue de la nécessité de poursuivre ces efforts afin d’adapter, de perfectionner, de compléter, d’actualiser et d’appliquer les dispositifs juridiques nationaux relatifs aux forêts dans tous les pays; Appréciant l’importance, dans ce contexte, de la Déclaration de principes, non juridiquement contraignante mais faisant autorité, pour un consensus mondial sur la gestion, la conservation et l’exploitation écologiquement viable de tous les types de forêts, adoptée en 1992 par la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement;

Saluant les résultats obtenus au sein du Forum des Nations Unies sur les forêts et dans le cadre de l’Arrangement international sur les forêts, ayant débouché sur l’adoption en 2007 de l’Instrument juridiquement non contraignant concernant tous les types de forêts par l’Assemblée générale des Nations Unies;

Notant la tendance croissante de la part des pays consommateurs à imposer des restrictions directes ou indirectes à l’importation de produits forestiers pour assurer la légalité des abattages et la gestion durable des forêts;

Considérant qu’il n’existe pas encore de convention mondiale, de portée générale, applicable à l’ensemble des forêts que compte la planète et constatant la divergence de vues persistante sur l’opportunité d’élaborer une telle convention, aussi bien entre les Etats que parmi les acteurs non gouvernementaux;

Convaincue qu’une convention forestière mondiale créerait un cadre juridique idoine pour une bonne gouvernance et une coopération accrue en matière de protection et de mise en valeur des forêts, et qu’elle permettrait de renforcer la synergie avec...

Para continuar leyendo

Solicita tu prueba

VLEX utiliza cookies de inicio de sesión para aportarte una mejor experiencia de navegación. Si haces click en 'Aceptar' o continúas navegando por esta web consideramos que aceptas nuestra política de cookies. ACEPTAR